Paris Normandie du 26 mars 2002

pn26-03-02.jpgAvant d’entrer sur la scène du théâtre Montdory, les comédiennes de la compagnie du Jeu d’Orgue ne s’attendait pas à recevoir un tel succès. Plus de trois cent personnes ont assisté à la pièce 14 février Saint-Valentin de S. J. Albert, dans une mise en scène de Hélène Cabot et sous les feux des projecteurs de Didier Burette à la technique et à la création lumière.

Chacune des comédiennes, Christine Jules, dans le rôle d’Edith la patronne d’une maison de placement de secrétaires, Pascale Mardoc, Véronique Abadie, Martine Davy, Agnès Christophe, Simone Duparc et Anne Cuffel – les différentes postulantes à un emploi- ont su, avec beaucoup de talent, transmettre toutes les émotions de cette pièce ou se mêlent humour, tendresse, peine, angoisse mais aussi indifférence, en un mot la réalité de la vie quotidienne de tout un chacun… même si l’action se déroule à New York.

Cette toute jeune compagnie Jeu d’Orgue, issue de l’atelier théâtre de Barentin a reçu un triomphe de la part du public. A la fin du spectacle, nombreuses ont été les personnes qui sont venues féliciter les comédiennes.

« Nous ne nous attendions pas à avoir tant de monde. Franchement avant de rentrer en scène, le trac est monté de plus en plus. Je pense que cela s’est ressenti un tout petit peu au début, et puis lorsque, sur scène, on rentre dans la peau de notre personnage, on oubli vite le reste » confie Véronique Abadie, comédienne mais également présidente de l’atelier théâtre.

Le lendemain, on parlait encore dans les rues de la ville de cette pièce et de son interprétation.

La compagnie espère ne pas s’arrêter là et que cette pièce présentée au théâtre Montdory va s’exporter et qu’elles pourront la jouer dans la région.