Courrier Cauchois du 8-2-2003

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YVETOT

Six secrétaires entrent en scène

L’Atelier théâtre de Barentin jouera « 14 février, Saint-Valentin » dimanche aux Vikings. Une patronne et six secrétaires new yorkases y racontent leurs problèmes existentiels.

Dans la vie, elles s’appellent Christine, Pascale, Véronique, Martine, Agnès, Simone et Anne. Sur scène, elles deviennent Edith, Barbara, Béa, Donna, Lynn et Jan… Ces sept Barentinoises ont toute une passion commune: le théâtre. Une activité qu’elles pratiquent assidument, avec une comédienne professionnelle, Hélène Cabot, au sein de la compagnie du Jeu d’orgue. De cet atelier amateur, un spectacle est né. Son titre: 14 février, Saint-Valentin. La pièce, adaptée d’une œuvre de Sandra J. Albert, sera présentée au public des Vikings, dimanche après-midi.

Les répétitions ont repris

« Nous l’avons déjà jouée à Barentin en mars 2002, rappelle Véronique Abadie, comédienne et présidente de la compagnie. Le spectacle a remporté un vif succès. Nous avions très envie de continuer à le présenter et émouvoir de nouveaux publics. »
Ces dernières semaines, les actrices ont donc repris les répétitions avec enthousiasme. En janvier, elles ont d’abord retrouvé les planches dans une école à Pissy-Pôville.
Et dimanche, exactement cinq jours avant la Saint-Valentin, elles feront une nouvelle prestation, à Yvetot. L’histoire plongera le public dans une agence de recrutement new yorkaise. Tantôt graves, tantôt drôles, toujours émouvantes, Edith, Donna, Béa et les autres s’épancheront sur leurs états d’âme.
Patronne ou secrétaires, ces femmes modernes raconteront, à leur façon, leurs petits tracas de la vie quotidienne. Des soucis qui… au fil des scènes, se révèleront être de véritables problèmes existentiels.

« Ce jour du 14 février, c’est l’explosion, raconte Véronique Abadie. L’agence Elite recrutement est sur le point de déposer le bilan. Edith, la patronne, s’accroche. Elle se heurte à l’indifférence et au laxisme de son personnel. » S’en suit une avalanche irrépressible de catastrophes.

Galerie de portraits… au féminin

Dans cette adaptation, mise en scène par Hélène Cabot, les Cauchois découvriront une galerie de portraits… au féminin. Il y a Edith, la patronne qui, parallèlement à son activité professionnelle, rêve d’une maison avec piscine. Face à elle : Béa, toujours de mauvaise humeur, en conflit perpétuel avec son chef. Et puis les spectateurs reconnaitront la snob, la femme glamour, la fille perdue, la mère aux prises avec les problèmes de son fi1s…
Une heure et demie de spectacle à suivre… sans modération.